L’institution nationale indépendante des droits humains a élu ce mardi 3 avril 2018 un nouveau président. Il s’agit d’ Aliya Diaby qui l’a emporté sur son adversaire Maitre Fréderic pendant le vote. Certains membres du bureau exécutif ont aussi été changés et d’autres confirmés .
Après trois ans à la tête de l’institution, Mamady kaba cède le fauteuil à Aliya Diaby qui désormais a en main la destinée de l’institution. Le nouveau chef de l’INIDH a été élu avec 21 voix soit plus que la majorité absolue contre seulement 7 voix de son adversaire Maitre Fréderic. Sur le plan national, Aliya Diaby compte oeuvrer pour que l’INIDH soit géré de façon consensuelle, bénéfique, inclusive et participative et au plan international incorporer les standards internationaux mais également faire jouir à l’INIDH un rôle de leader en Afrique.
Pour Maitre Fréderic, l’élection de Aliya Diaby à la tête de l’INIDH est une violation de la loi car dit _il après son tirage au sort à la cour constitutionnelle il devrait être remplacé si l’institution fonctionnait normalement. Il ajoute je cite « je ne le reconnais pas comme président de l’INIDH parce qu’ il n’est pas membre de la structure ».
Sur ce sujet, les avis divergent. Selon Lanciné Magassouba l’un des commissaires ayant présidé les élections ,la loi est muette là dessus tout en rappelant que c’est un vote majoritaire qui a élu Aliya Diaby et que tous les commissaires sont importants pour le rayonnement de la boite. « La loi ne dit pas non il doit revenir ou bien s’il revient, il ne doit pas être commissaire .Ce qu’on retient est qu’ il n’a pas été remplacé après son tirage au sort ».
Dans les jours à avenir, Maitre Fréderic et son groupe comptent saisir la cour constitutionnelle pour statuer sur la qualité de membre d’Aliya Diaby. Selon eux, la qualité de membre est incompatible avec toute autre qualité élective.