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Célébration ce 10 décembre 2018 du 70ème anniversaire de la déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH) sous le thème « l’égalité, la justice et la liberté préviennent la violence, maintiennent la paix et pérennisent le Développement ». Une occasion de rappeler les fondements de cette déclaration, les reformes engagées en Guinée mais aussi les défis. Corps diplomatiques, ministres, OSC, médias ont tous répondus présents à l’invitation du HCDH au palais du peuple.
Née après la seconde guerre mondiale les fondateurs de la déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH) ont à l’origine cherché a établir un système pour soutenir et protéger les pauvres les affamés, les déplacés et les marginalisés. Chacun des 30 articles montre les mesures nécessaires pour mettre fin à l’extrême pauvreté et pour répondre aux besoins de tous. Elle ouvre la voie à un monde sans guerre, sans holocauste, sans torture, sans famine, sans injustice, a déclaré Patrice Vahard représentant résident du HCDH en Guinée.
Il souligne cependant que:
« Dans plusieurs pays du monde les mesures d’austérité affaiblissement ces même droits pour les plus démunis. Les changements climatiques peuvent compromettre les droits à la vie, à l’alimentation, au logement et celui à la santé. Nous naissons libres et égaux mais des millions de personnes sur cette planète ne le ressentent pas. Leur dignité est bafouée et leurs droits sont violés jour après jour ».
De son côté Elhaj Malal Diallo a au nom des organisations de défense des droits de l’homme interpellé le président Alpha Condé à « s’engager personnellement en faveur de la lutte contre l’impunité et
notamment par la tenue d’un procès du massacre du stade du 28 septembre au plus tard au premier trimestre 2019, comme s’y est engagé le ministre de la justice à plusieurs reprises, ainsi que par la poursuite de tous les auteurs et
commanditaires des violations des
droits de l’Homme quelques soit leur
rang et ou position administrative,
politique ou sociale ».
Le ministre de la sécurité Maitre Cheikh Sacko a rappelé les réformes entreprises en matière des droits de l’homme et les embûches qui jalonnent la route.
S’agissant de l’impunité soulevée par Elhaj Malal Diallo, le garde des sceaux a affirmé: « ‘il y’a des apprentis sorciers qui attisent le feu et qu’il faut débusquer au sein de la population. Dans les mois qui viennent le gouvernement et l’Assemblée Nationale vont adopter une série de lois à savoir le code civil, le code de l’enfant révisé, la loi sur les personnes vivant avec handicap et ceux avec albinisme ».
Il a aussi souligné que la révision du code pénal a permis de juger 482 dossiers en 2017. D’un autre côté il a réitéré la main tendue du gouvernement aux syndicalistes pour dialoguer.
Au cours de cette cérémonie l’activiste Moussa Yero Bah a présenté le trophée qui lui a été décerné à l’occasion du sommet international sur la paix tenu en Namibie en novembre dernier.
Le réseau des femmes défenseurs des droits de l’homme a également été présenté à l’assistance. « Des femmes dont il est grand temps de reconnaître et valoriser le travail et renforcer leur cadre de protection » a souligné Channel du HCDH. A ce titre leurs capacités ont été renforcées à travers des ateliers.
Également de la partie, un documentaire, micro trottoir sur les droits de l’homme et un sketch comparatif entre la charte de kurukanfuga (1936) et la déclaration universelle des droits de l’homme (1948)
Hadjiratou Bah