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La ministre de l’agriculture Mariama Camara était ce 28 janvier 2019 devant les médias. Histoire de faire la rétrospective de la situation agricole sous les trois régimes qu’a connu la Guinée. Les acquis et perspectives du
secteur agricole ont aussi été énumérés.
Dans sa presentation, Marima Camara affirme que les aménagements
réalisés avant 2010 (Siguiri, Koundian, Kaback, Kakossa et Monchon)
étaient pour la plupart dégradés et non fonctionnels.. Selon elle de 2011 à 2017, la quantité d’engrais reçue par le monde rural, est passé de 20.000
tonnes à 100.000 tonnes. En plus des engrais usuels (triple, Urée, et coton) le gouvernement Guinéen a pu répondre à la demande de toutes les filières en engrais spécifiques.
Ainsi, depuis 2011, au total 213.835 tonnes d’engrais ont été distribuées aux producteurs au prix subventionné de 135.000 GNF contre 230.000 FG le sac de 50 kg au prix sur le marché, soit un taux de subvention de 59%.
En matière de semences vivrières améliorées, 19.000 tonnes de riz, 1.494 tonnes de maïs et 254 tonnes de soja ont été distribuées tandis qu’avant 2010 il n’existait aucun mécanisme d’approvisionnement de semences malgré l’existence des centres semenciers qui sont restés
inopérants. Dame Camara ajoute qu’en dépit de la crise sanitaire 2014-2015
de la maladie à virus Ebola, la Guinée a mis 330 tonnes de semences de riz à la disposition de nos pays voisins, le Libéria et la Sierra Leone.
secteur agricole ont aussi été énumérés.
Dans sa presentation, Marima Camara affirme que les aménagements
réalisés avant 2010 (Siguiri, Koundian, Kaback, Kakossa et Monchon)
étaient pour la plupart dégradés et non fonctionnels.. Selon elle de 2011 à 2017, la quantité d’engrais reçue par le monde rural, est passé de 20.000
tonnes à 100.000 tonnes. En plus des engrais usuels (triple, Urée, et coton) le gouvernement Guinéen a pu répondre à la demande de toutes les filières en engrais spécifiques.
Ainsi, depuis 2011, au total 213.835 tonnes d’engrais ont été distribuées aux producteurs au prix subventionné de 135.000 GNF contre 230.000 FG le sac de 50 kg au prix sur le marché, soit un taux de subvention de 59%.
En matière de semences vivrières améliorées, 19.000 tonnes de riz, 1.494 tonnes de maïs et 254 tonnes de soja ont été distribuées tandis qu’avant 2010 il n’existait aucun mécanisme d’approvisionnement de semences malgré l’existence des centres semenciers qui sont restés
inopérants. Dame Camara ajoute qu’en dépit de la crise sanitaire 2014-2015
de la maladie à virus Ebola, la Guinée a mis 330 tonnes de semences de riz à la disposition de nos pays voisins, le Libéria et la Sierra Leone.
Par ailleurs, la ministre soutient que l’élaboration de la carte de fertilité des sols est en cours pour mieux préparer les exploitants agricoles. Ceci pour une utilisation raisonnée des engrais. Elle ajoute que les cartes sont disponibles dans la région de Faranah pour les 100.000 ha pilotes. La ministre a attiré l’attention sur le fait que la Guinée reste attachée à la réglementation Sous Régionale des engrais en normes et qualité.
La rencontre a permis aussi de faire un rappel sur l’opérationalisation de quatre centres de conditionnement des semences de Koba (P/Boffa), Kilissi (P/Kindia), Bordo (P/Kankan), Guéckédou (R/Guinée Forestière) et la mise à disposition de deux unités mobiles de conditionnement de semences (Kilissi et Koba).
Au total, 1.898.650 tonnes de semences de riz ont été distribuées par le réseau des producteurs semenciers pour les campagnes agricoles de 2012- 2018.
La rencontre a permis aussi de faire un rappel sur l’opérationalisation de quatre centres de conditionnement des semences de Koba (P/Boffa), Kilissi (P/Kindia), Bordo (P/Kankan), Guéckédou (R/Guinée Forestière) et la mise à disposition de deux unités mobiles de conditionnement de semences (Kilissi et Koba).
Au total, 1.898.650 tonnes de semences de riz ont été distribuées par le réseau des producteurs semenciers pour les campagnes agricoles de 2012- 2018.
Dans le cadre de l’accompagnement, 4.750 producteurs ont été formés à l’utilisation sans risque des produits phytosanitaires. En plus, les campagnes de lutte contre les nuisibles majeurs sont exécutées gratuitement. L’appui du gouvernement aux producteurs et transformateurs dans le cadre de la mécanisation agricole (moissonneuses-batteuses, moto faucheuses, batteuses motorisées , décortiqueuses, tracteurs, étuveuses de riz) a favorisé l’augmentation des superficies mises en valeur, la réduction des pertes post-récolte, et l’amélioration de la qualité des produits agricoles. Il a été créé des centres de mécanisation agricoles au niveau de 7 grandes zones de production des 4 régions naturelles. Quatre rizeries sont en cours d’installation dans les grands bassins de production pour améliorer la qualité et la compétitivité duriz local.
Dans la vision d’une agriculture moderne tournée vers le marché, la
mise en place d’ infrastructures de production est d’une importance capitale. C’est pourquoi Mariam Camara, estime que le gouvernement a consenti des efforts louables dans le développement des infrastructures de maitrise de l’eau et de désenclavement des zones de production. A cet effet, 16.324 ha ont été aménagés dont 1000 ha d’un tenant avec une maitrise totale de l’eau à Koundian. Il est à noter que de
l’indépendance à 2010, 135.000.
ha ont été aménagés sans maitrise totale de l’eau avec la possibilité
d’une seule récolte par an.
mise en place d’ infrastructures de production est d’une importance capitale. C’est pourquoi Mariam Camara, estime que le gouvernement a consenti des efforts louables dans le développement des infrastructures de maitrise de l’eau et de désenclavement des zones de production. A cet effet, 16.324 ha ont été aménagés dont 1000 ha d’un tenant avec une maitrise totale de l’eau à Koundian. Il est à noter que de
l’indépendance à 2010, 135.000.
ha ont été aménagés sans maitrise totale de l’eau avec la possibilité
d’une seule récolte par an.
En termes de perspectives, ldépartement
de l’agriculture envisage :
1- Avoir des engrais spécifiques
2- Produire et Utiliser les cartes de fertilité des sols mieux connaître les quantités et les qualités des engrais ;
3- Mieux définir les qualités et les quantités par cultures ;
4- Utiliser plus de variétés améliorées ou traditionnelles à cycle
court, à haut rendements, aromatiques et tolérantes à la submersion, à la toxicité fereuse, à la salinité et à la sécheresse ;
5- Installation de nouvelles rizeries dans les grands bassins de production
6- Assurer la transformation du fonio
pour la consommation locale et la commercialisation ;
7- Produire suffisamment de maïs pour contribuer à l’alimentation
animale notamment de volaille ;
8- Installer des huileries villageoises ;
9- Promouvoir la plantation des plants greffées d’anacardiers et créer
des unités de transformation, valoriser aussi les sous-produits ;
10- Promouvoir le café Ziama à travers la production de boutures
racinées et soutenir sa commercialisation ;
11- Intensifier la culture de café Arabica en Moyenne Guinée et
soutenir sa transformation locale ;
12- Atteindre 300.000 ha de plantations de cacaoyers et assurer leur transformation locale ;
13- Renforcer la mécanisation agricole en mettant en place une chaîne de montage de tracteurs.
14- Promouvoir les nouvelles technologies en agriculture en
utilisation des plateformes numériques pour les opérations culturales, la fourniture d’intrants et l’utilisation des machines agricoles.
de l’agriculture envisage :
1- Avoir des engrais spécifiques
2- Produire et Utiliser les cartes de fertilité des sols mieux connaître les quantités et les qualités des engrais ;
3- Mieux définir les qualités et les quantités par cultures ;
4- Utiliser plus de variétés améliorées ou traditionnelles à cycle
court, à haut rendements, aromatiques et tolérantes à la submersion, à la toxicité fereuse, à la salinité et à la sécheresse ;
5- Installation de nouvelles rizeries dans les grands bassins de production
6- Assurer la transformation du fonio
pour la consommation locale et la commercialisation ;
7- Produire suffisamment de maïs pour contribuer à l’alimentation
animale notamment de volaille ;
8- Installer des huileries villageoises ;
9- Promouvoir la plantation des plants greffées d’anacardiers et créer
des unités de transformation, valoriser aussi les sous-produits ;
10- Promouvoir le café Ziama à travers la production de boutures
racinées et soutenir sa commercialisation ;
11- Intensifier la culture de café Arabica en Moyenne Guinée et
soutenir sa transformation locale ;
12- Atteindre 300.000 ha de plantations de cacaoyers et assurer leur transformation locale ;
13- Renforcer la mécanisation agricole en mettant en place une chaîne de montage de tracteurs.
14- Promouvoir les nouvelles technologies en agriculture en
utilisation des plateformes numériques pour les opérations culturales, la fourniture d’intrants et l’utilisation des machines agricoles.
Maïmouna Bangoura