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En prélude de la journée internationale des volontaires célébrée chaque 5 décembre, des jeunes issues de différentes osc, élèves, etc, se sont réunis au jardin botanique de la Camayenne sous le thème 5h sans digitale. Un instant de détente ponctué de lecture de livres, d’échanges et de mise en terre d’un arbre. Ceci sous la coupe des responsables des eaux et forêts et du PNUD.
« le volontariat avec un avenir inclusif » est le thème 2019 de la journée internationale des volontaires. Une manière de rendre hommage aux personnes qui donnent de leur temps et compétences pour contribuer au développement de leurs communautés et ailleurs. S’agissant du thème il exhorte à l’implication de tous. A la veille donc de cette journée Diaritou Diallo journaliste santé et activiste a initié les 5 heures sans digital. Ceci après son constat que les téléphones ont pris le dessus sur le social et l’abandon des livres. D’où le regroupement d’une trentaine de jeunes de diverses entités pour lire et discuter sur des thèmes les concernant. Les échanges ont essentiellement tournés autour des témoignages poignants de personnes handicapées et celles atteintes d’albinisme sur les difficultés auxquelles elles sont confrontées à longueur de journée suite aux préjugés sociaux mais aussi leur détermination d’aller de l’avant.
Pour Eloi Kwadio représentant résident du PNUD il n’y’a pas d’espoir sans vision et sans action: « cet espace je veux que vous le fassiez vivre à travers cette initiative et chaque participation doit en être un ambassadeur. » Il souhaite plus de rigueur et d’engagement pour pérenniser les acquis notamment ce jardin bonatique créé en 1897 avec 13 hectares et 224 espèces et qui s’étendait jusqu’à l’emplacement de l’hôpital Donka.
Le directeur national ajoint des eaux et forêt à souligné que des espèces rares sont menacées de disparition ainsi que des tentatives pour s’accaparer du jardin bonatique qui de nos jours contient à peine cent espèces sur 7 hectares. Le directeur du jardin Camara Conakry précise qu’en 2013 il avait essayé de le reconstituer avec 9 variétés. Il déplore toutefois le manque d’entretien.
Un arbre pour la postérité a été planté pour clore cette rencontre.
Hadjiratou Bah