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Le Tchad lance un programme pour réduire la malnutrition chronique
Ce programme est cofinancé par l’UE et le PAM, à hauteur de 156 millions d’euros, sur cinq ans.
Tunis (dpa) – Le Tchad a lancé, le 18 juillet 2020, un programme baptisé « Sécurité alimentaire et nutritionnelle » (SAN) afin de réduire la prévalence de la malnutrition chronique dans ce pays du Sahel africain. Ce programme est cofinancé par l’Union européenne (UE) et le « Programme alimentaire mondial » (PAM), à hauteur de 156 millions d’euros, sur cinq ans, ont rapporté des médias tchadiens.
Il concerne les provinces les plus touchées par la malnutrition, à savoir : le Logone Occidental, la Tandjilé, le Guera (sud), l’Ouaddaï et le Wadi-Fira (centre). Le SAN qui porte sur plusieurs secteurs dont notamment l’agriculture durable, l’eau, l’assainissement et l’hygiène, a pour objectif l’amélioration de la gouvernance en matière de sécurité alimentaire et nutrition au niveau institutionnel.
Selon le ministère tchadien en charge de la santé, la malnutrition demeure un problème majeur de santé publique au Tchad. La crise nutritionnelle et l’insécurité alimentaire affectent, chaque année, les habitants de la ceinture sahélienne du pays, d’après le même ministère. La « malnutrition aiguë sévère » reste une préoccupation humanitaire essentielle dans cette ceinture où son taux (près de 4 pour cent) dépasse, depuis de nombreuses années, le seuil d’urgence de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) (2 pour cent).
Au niveau national, la prévalence de la « malnutrition aiguë grave » est de 12,9 pour cent dont 2,9 pour cent de malnutrition aiguë sévère, selon des statistiques officielles datant de 2019.
Il concerne les provinces les plus touchées par la malnutrition, à savoir : le Logone Occidental, la Tandjilé, le Guera (sud), l’Ouaddaï et le Wadi-Fira (centre). Le SAN qui porte sur plusieurs secteurs dont notamment l’agriculture durable, l’eau, l’assainissement et l’hygiène, a pour objectif l’amélioration de la gouvernance en matière de sécurité alimentaire et nutrition au niveau institutionnel.
Selon le ministère tchadien en charge de la santé, la malnutrition demeure un problème majeur de santé publique au Tchad. La crise nutritionnelle et l’insécurité alimentaire affectent, chaque année, les habitants de la ceinture sahélienne du pays, d’après le même ministère. La « malnutrition aiguë sévère » reste une préoccupation humanitaire essentielle dans cette ceinture où son taux (près de 4 pour cent) dépasse, depuis de nombreuses années, le seuil d’urgence de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) (2 pour cent).
Au niveau national, la prévalence de la « malnutrition aiguë grave » est de 12,9 pour cent dont 2,9 pour cent de malnutrition aiguë sévère, selon des statistiques officielles datant de 2019.
Keywords: Alimentation Sécurité alimentaire Financement UE Programme SANPAM Malnutrition OMS
Source:dpa. news