A cause de la fête des femmes, la journée mondiale du rein sera célébrée en différé le 10 Mars 2018 et c’est Kindia qui va abriter la cérémonie. L’activité est axée sur le dépistage des maladies rénales mais également sensibiliser les populations sur les conséquences de ces maladies sur la santé humaine. Le dépistage vise mille personnes voir même plus et notamment les femmes enceintes qui sont prioritaire a souligné Professeur Mohamed Lamine Kaba .
L’humanité célèbre chaque année le deuxième jeudi du mois de Mars la journée internationale du rein. Cette année elle a coïncidée à celle de la femme ce 8 mars d’où le choix du thème : « rein et la santé de la femme ».Une manière d’attirer l’attention des femmes sur ces maladies dont _elles sont prédisposées compte tenu de leur physiologie selon professeur Mohamed Lamine Kaba Directeur National du Centre National.
En Guinée, cette fois ci c’est la ville de Kindia qui va abriter la rencontre le samedi 10 Mars 2018 .La cérémonie, sera marquée par des dépistages précoces gratuits des populations de la localité de tous les sexes même si cette fois _ci les femmes sont prioritaires . Pour atteindre les milles de personnes ou plus visées, six sites vont être aménagés pour le dépistage des maladies rénales notamment : Manquépas, Wondimah, Kasiyah, Tafory, Banlieue et Koliady nous a confié Professeur Mohamed Lamine Kaba. La journée sera aussi mise à profit pour sensibiliser les populations, les autorités et le personnel médical sur la gravité des maladies rénales en général qui font parti des maladies chroniques et qui entrainent des conséquences sévères sur la santé humaine, le taux de décès, le handicap, sans compter le coût financier de la prise en charge. « Le dépistage précoce permet à la personne de connaitre son état, si on n’est pas malade sa permet de l’éviter et si on n’est malade les médecins pourront freiner l’évolution de la maladie . Les maladies rénales touchent dans le monde à peut près 40 % les femmes dût aux périodes qui jalonnent la vie (menstrues) et qui sont vraiment à considérer car elles exposent les femmes à ses maladies».
Il poursuit en mettant un accent sur les infections urinaires chez les jeunes femmes (douleurs au niveau du bas ventre) qui peuvent à la longue entrainer une maladie rénale. Donc une infection répétée peut conduire à la longue à une infection rénale chronique et parfois même à détruire carrément les reins. Il ajoute aussi que les complications rénales surviennent dans 5 %des accouchements d’où l’intérêt de s’assure de l’état de fonctionnement des reins avant de contracter une nouvelle grossesse afin de prévenir les maladies rénales chroniques chez les femmes
A partir de cette année, le Centre National d’Hémodialyse compte organiser la journée mondiale du rein dans les préfectures de l’intérieures du pays, pour permettre aux citoyens de ses localités de s’enquérir de l’état de fonctionnement des reins.
Maimouna Bangoura