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Pendant que les gares routières de la commune urbaine de Mamou étaient toutes fermées pour observer le mot d’ordre de ville morte ce mercredi 04 juillet 2018 contre la hausse du prix du carburant ,les conducteurs de motos taxi exerçaient tranquillement leur activité sur le terrain.
Ce comportement a conduit à l’interpellation de plusieurs motards par le syndicat des transporteurs.Une rencontre d’urgence a été organisée dans la journée à cet effet par les deux structures syndicales des taxis motos. Pour justifier leur acte, l’un des chargés de conflits a accusé plutôt la centrale locale CNTG -USTG d’avoir retardé la circulaire avant de lancer un appel aux conducteurs de motos taxi. « C’est ce matin que nous avons reçu la circulaire. Donc les taxi mètres n’étaient pas informés de cette grève. C’est pourquoi ils ont travaillé pendant ce temps là »,se défend Alpha Oumar Diallo de la CNTG.
Toutefois il exhorte tous les conducteurs à adhérer au mouvement de grève afin d’éviter des sanctions aux contrevenants. « Nous demandons à tous les conducteurs de taxi moto de la Commune Urbaine de Mamou de rejoindre le mouvement. Personne ne dira n’avoir pas été informé maintenant. Celui qui serait pris en train de travailler pendant ce temps de grève, nous allons garer sa moto de 8h à 18h.
Abordant dans le même sens, Alimou Sow de l’USTG, demande aux différents conducteurs de moto-taxis de rester derrière la centrale CNTG-USTG car c’est pour l’intérêt général de la population guinéenne en général et celle de Mamou en particulier. »Nous syndicat USTG demandons tous les conducteurs de motos taxi de Mamou de ne pas travailler jusqu’à la levée de la grève. Ce ras le bol est d’intérêt national. Acceptons tous d’adhérer à cette grève. Si le prix du carburant augmente c’est toute la population qui souffre ».
Depuis cette prise de décision les populations de la commune urbaine sont privées de moto taxi. Une situation qui inquiète les citoyens de la ville carrefour où cette première journée de cette grève a été partiellement suivie.Abdoulaye Diallo