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» Traduire les décisions politiques en actions concrètes à la base, pour accélérer la réalisation de la tolérance zéro aux mutilations génitales féminines en 2030″, est le thème sous lequel le monde a commémoré ce mercredi 6 février 2019 la journée internationale tolérance zéro aux mutilations génitales féminines. En Guinée les festivités ont eut lieu au palais du peuple en présence de la première dame, la ministre de l’action sociale, des représentations diplomatiques, la presse, le parlement des enfants, etc.
Selon les statistiques du système des nations unies environ 200 millions de femmes et filles ont subi les MGF et chaque année 4 millions sont exposées. Les quelques changements positifs enregistrés sont foulés au pied par l’explosion démographique, déplore Mohamad Hama Garda coordinateur du système des nations unies par intérim. Pour lui les MGF découlent des inégalités et des déséquilibres des pouvoirs entre les hommes et les femmes : « les MGF constituent une forme odieuse de violence des droits fondamentaux des femmes et des filles dans le monde. Il s’agit d’un déni de leur dignité, une mise en cellule de santé et d’une source de douleur et de souffrances inutiles risquant même de se traduire par leur mort ».
Un défit qui pour le parlement des enfants de Guinée doit être relevé afin que ces derniers puissent mieux vivre sur l’ensemble du territoire national. Il exhorte donc les populations à prendre leurs responsabilités pour mettre fin aux MGF: « au regard du constat fait au quotidien la prévalence de cette pratique néfaste est de 96,8% doit être une préoccupation pour les adultes et responsables que vous êtes. Ce qui signifie l’option d’une nouvelle stratégie d’habilitation communautaire, le plaidoyer pour l’application rigoureuse des textes de loi et renforcement des capacités des enfants et jeunes en vue de prendre une part active à la prévision et à la promotion de l’abandon des MGF », a dit le jeune Diah Bah porte-parole des enfants.
Pour mieux attirer l’attention des décideurs, le ministère de l’action sociale compte entamer a partir de ce jour diverses activités à travers une quinzaine pour faire valoir le potentiel des femmes et filles a souligné Mariam Sylla. Elle pense qu’à travers l’autonomisation des femmes la pratique des MGF peut être abandonnée.
De son côté la première dame de Guinée Hadja Djene Conde à travers sa fondation PROSMI ne compte ménager aucun’ effort pour l’épanouissement des femmes et filles.
Hadjiratou Bah