Ouverture de la troisième cession ordinaire de l’assemblée plénière de l’Institution Nationale Independante des Droits Humains ce vendredi 6 septembre 2019 au palais du peuple. Les travaux de cette cession qui dureront jusqu’au 25 septembre consisteront à préparer un document portant sur la contribution de l’INIDH au dialogue national. 19 commissaires sur 27 étaient présents au lancement de la cession par le président de l’institution.
Au cours de cette cession les quatre commissions devront réfléchir sur des propositions et recommandations portant entre autre sur la place des droits fondamentaux; le nombre et la durée des mandats électoraux ; la régulation de la gouvernance globale ; les fonctions et la place de la justice ainsi que la séparation des pouvoirs, etc., a précisé le président de l’INDIH Dr Alia Diaby.
Il a aussi fait la rétrospective de certains faits majeurs. A quelques semaines du dixième anniversaire des événements du 28 septembre 2009, Dr DIABY a exhorté les autorités compétentes a enfin tenir ce procès tant attendu. Il invite aussi la population a prioriser la justice et les droits humains dans le cadre de la reforme des institutions annoncée dans le discours d’orientation du chef de l’État le 4 septembre dernier.
Autre sujet mentionné par Alia DIABY dans son discours la mise sous contrôle judiciaire de certains journalistes et l’application de l’article 037 sur la cyber sécurité. Le président de l’INIDH souligne qu’ils sont exclusivement soumis à la loi sur la liberté de la presse.
L’institution compte envoyer une mission spéciale sur le site abritant le barrage Souapiti pour vérifier les allégations de l’Union pour la défense des sinistrés de Souapiti sur la non indemnisation et recasement dans les règles des populations touchées par le projet d’électrification.
L’INIDH a aussi déploré la non évolution du côté du gouvernement du cas des déguerpis de Kaporo Rails bien que l’institution lui avait demandé d’indemniser ou recaser ceux concernés par l’article 4 du décret de 1989.
Hadjiratou BAH