L’ autonomisation, les femmes y tiennent plus que tout au fil des ans. Une indépendance économique pouvant les mettre à l’abri du besoin et aider leurs familles. Loin de les décourager les difficultés renforcent leur détermination à aller de l’avant. Un courage qui les poussent même à exceller dans des métiers autrefois dits réservés aux hommes. C’est le cas de Fatoumata Bailo Sall qui fait la soudure à Kankan.
Jusque-là, la soudure était considérée comme un métier exclusivement réservé aux hommes. Aujourd’hui tel n’est plus ce cas et Fatoumata Bailo Sall en est un exemple vivant. Mère de 4 enfants elle nous explique comment elle s’est s’est retrouvée dans ce métier: « moi je me suis orientée rapidement quand je suis allée à l’école professionnelle de Labé. On a constaté que l’effectif manquait, ils nous ont encouragé en disant si les filles tenaient compte des métiers que les hommes pratiquaient il y a beaucoup d’avantage, maintenant à cause de ça j’ai eu l’idée de partir dans les zones minières, travailler là-bas et réaliser mes rêves. J’ai fait mines et géologie et je suis allée encore au CFP (Centre de Formation Professionnel) pour trois ans et après là-bas je suis partie à l’ENAM pour me perfectionner pour neuf mois en soudure»
Comme chaque métier, la soudure a ses avantages pour les femmes explique Fatoumata Bailo Sall: « on peut dire que les avantage qu’on peut tenir compte dans le métier c’est de voir la rareté puisse effectuer les activités qu’un homme fait et l’importance d’avoir les clients qui viennent en disant de voir la femme de faire ce genre de travail ça me plait. Alors on a des clients qui viennent parce que je suis femme pour essayer de travail avec moi »
La soudure a aussi ses difficultés ajoute la mère de famille: « j’ai un soucis majeur qui me dit aujourd’hui si je pouvais avoir des associations ou le coté gouvernemental qui peu pensé à m’aider puisque j’évolue de mes propres fonds et mon mari aussi m’aide un peu, mais j’ai envie vraiment de réaliser un rêve qui n’est pas un retard. »
Enfin, elle interpelle toute la gente féminine à ne pas croiser les bras et attendre. de l’argent facile.
De Kankan, Oumar Condé pour laguineenne.info