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Cela fait 58 ans depuis la création de l’Union Africaine le 25 mai 1963. Cette journée permet de réfléchir sur les avancées et les manquements du continent, à travers l’intégration économique et politique de l’Afrique. Le président du Conseil National des Organisations de la Société civile (CNSOC) estime que les États africains doivent sortir de la revendication de leur souveraineté territoriale comme le font certains pays africains et se battre pour leur souveraineté économique.
» Tant que le continent Africain, à travers ses chefs d’États et ses institutions, ne parvient pas à affirmer une souveraineté permanente sur les ressources naturelles du continent, l’intégration africaine ne sera qu’un vain mot. Si l’OUA a affirmé l’indépendance des peuples africains, l’UA doit affirmer la souveraineté sur les ressources minières. L’UA, une dignité espérée, nourrie par l’Union Européenne, habillée par les États-Unis et logée par la Chine. Parce que le budget de l’Union Africaine, une bonne partie est payée par l’UA. Comment voulez-vous que cette souveraineté que l’Afrique veut, soit assumée ? C’est paradoxale, d’ailleurs insolent. Nous devons être en mesure de définir cette africanité et de la codifier. Et tomber d’accord sur un ensemble de paramètres. C’est la seule condition pour que nous soyons politiquement capables d’être des maîtres, d’asseoir une souveraineté définitive et permanente sur nos ressources naturelles et qu’on soit capable de fixer les valeurs au niveau international « a précisé Dr Dansa Kourouma
Aboubacar Camara