L’objectif est d’élargir la gamme des méthodes contraceptives au-delà de la pilule, majoritairement utilisée par 48,4 pour cent des femmes au Maroc, et de répondre aux besoins des 12,8 pour cent qui ont toujours recours aux méthodes contraceptives traditionnelles, a-t-on indiqué.
L’introduction de la nouvelle méthode s’inscrit dans le cadre d’un projet intitulé « Promotion des droits à la santé sexuelle et reproductive des femmes et des filles et de l’égalité des genres », initié en partenariat avec le Canada, a-t-on ajouté de même source. Elle répond à « la nécessité de la disponibilité et de la diversification de la gamme de méthodes contraceptives modernes, en tant qu’impératifs de la réalisation des droits pour tous », a-t-on poursuivi.
La nouvelle méthode contraceptive permettra d’assurer l’autonomie des femmes, de réduire le fardeau du système marocain de santé, qui continue de subir de lourdes conséquences à cause de la pandémie Covid-19, et de répondre aux recommandations mondiales de l’OMS et d’autres organismes internationaux, y compris les lignes directrices du Self Care, pour lequel le Maroc est un pays pilote, a-t-on relevé.
Source: dap.news