Les douze bailleurs de fonds sont l’Allemagne, les États-Unis, le Japon, la France, le Royaume-Uni, la Belgique, les Pays-Bas, la Norvège, la Suède, l’Irlande du Nord, et la Corée du Sud, outre la Commission européenne (CE) au nom de l’Union européenne (UE) et le Fonds Bezos pour la Terre (« Bezos Earth Fund »). Ces bailleurs de fonds ont appelé « les autres donateurs à accroître de manière significative leur soutien à la protection et à la gestion durable de la forêt du bassin du Congo ».
D’une superficie de plus de 240 millions d’hectares, la forêt du bassin du Congo est partagée entre six pays d’Afrique centrale : Gabon, Congo, Cameroun, République centrafricaine, RDC et Guinée équatoriale. Au niveau mondial, cette forêt est le plus grand puits de dioxyde de carbone (CO2), l’élément chimique responsable du réchauffement climatique planétaire. Selon l’ONU, l’Afrique centrale « est l’une des dernières régions du monde à absorber plus de carbone qu’elle n’en émet », et sa forêt aspire, chaque année, près de 1,5 milliard de tonnes de CO2 de l’atmosphère, soit 4 pour cent des émissions mondiales.
Depuis des années, la forêt du bassin du Congo est soumise à une déforestation croissante, due à la destruction des forêts pluviales tropicales par défrichage et brûlis. « La raison en est, entre autres, la conversion des zones forestières en terres arables ainsi que la demande croissante de terres et de bois de chauffage par la population grandissante », a expliqué le Camerounais Jules Doret Ndongo, président de la Commission des Forêts d’Afrique Centrale (COMIFAC), institution sous-régionale regroupant dix pays riverains de la forêt tropicale africaine.
Source: dpa.news