Ces connaissances doivent leur permettre d’assumer des responsabilités pour le changement, de motiver d’autres jeunes à être actifs politiquement en s’engageant et en s’impliquant en vue d’une meilleure gouvernance des affaires publiques, a-t-on ajouté. Les objectifs spécifiques du programme consistent à transmettre aux jeunes les techniques et outils pour entreprendre des actions de citoyenneté, de les doter d’une connaissance théorique sur les institutions et sur les enjeux nationaux et géostratégiques et de leur permettre de devenir des acteurs de changement au Mali, a-t-on expliqué.
La crise multidimensionnelle que traverse le Mali depuis 2012 est perçue comme l’expression du délitement des forces politiques et sociales, d’après la FES. Cette crise a mis en lumière « de graves » insuffisances de la gouvernance politique, sécuritaire, sociale et institutionnelle de l’État d’où l’urgence d’accompagner les actions mais surtout les acteurs susceptibles d’enclencher le changement, dont les jeunes, a-t-on affirmé. Reconnus pour être des moteurs de changement, les jeunes nécessitent, toutefois, des compétences pour leur permettre de jouer pleinement un rôle avant-gardiste, d’atténuation ou de gestion des crises, et de s’impliquer dans la conception et l’implémentation des politiques de développement.
Fondée en 1925, la FES est la plus ancienne fondation politique d’Allemagne. Elle doit son existence et sa mission à l’héritage politique de Friedrich Ebert, le premier président allemand élu démocratiquement, qui lui a donné son nom. Elle œuvre pour la promotion des valeurs fondamentales de la social-démocratie, notamment la liberté, la justice et la solidarité.
Source: dpa.news