Outre l’hébergement temporaire pendant trois ans, le centre offre aux bénéficiaires des services d’écoute et des soins médicaux, psychologiques et sociaux. Il leur assure aussi une orientation juridique, un accompagnement judiciaire et une intégration sociale. Il comprend deux unités de vie d’une capacité de 30 lits, une salle pluridisciplinaire, un club informatique, et un espace administratif, a indiqué le ministère de la femme. Il comprend également un atelier de couture, un atelier de pâtisserie et un espace extérieur exploité pour la production de légumes et de plantes aromatiques et médicinales qui sont distillés dans le cadre de la valorisation des produits agricoles, a-t-on ajouté.
Depuis sa création en 2016, ce centre a accueilli 581 victimes de violences, dont 252 enfants, a-t-on rappelé. En Tunisie, le nombre de plaintes déposées par des femmes victimes de violences n’a pas régressé malgré l’entrée en vigueur, en 2018, d’une loi contre les violences faites aux femmes. Depuis, environ 40 000 plaintes ont été déposées chaque année, selon les autorités. La majorité des plaintes concerne des violences commises « dans un cadre familial », avait annoncé le ministère de la Femme.
Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), près de 46 pour cent des femmes en Afrique ont subi des violences physiques ou sexuelles au cours de leur vie, le plus souvent de la part de personnes qu’elles connaissaient.
source: dpa.news