Rédigée par des journalistes spécialistes dans les questions de santé publique, la revue vient « combler un vide criant », et « offre aussi une tribune d’expression libre pour les chercheurs et experts du secteur », a-t-il dit. « La bonne information est de nature à combattre l’infodémie. Toutes les informations seront vérifiées avant d’être mises dans cette revue », a-t-il affirmé. La technologie et les réseaux sociaux, utilisés à grande échelle, ont amplifié l’infodémie, une surabondance d’informations erronées relatives à la Covid-19, selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
« Les informations fausses et trompeuses, ainsi diffusées, peuvent nuire à la santé physique et mentale des individus, accroître la stigmatisation, menacer de précieux acquis en matière de santé et conduire à un non-respect des mesures de santé publique, réduisant par là-même leur efficacité et compromettant la capacité des pays à enrayer la pandémie », a prévenu l’Agence onusienne spécialisée.
« La diffusion d’informations fausses coûte des vies. S’il n’existe pas un climat de confiance et si l’on ne diffuse pas des informations justes, la population n’utilisera pas les tests de diagnostic, les campagnes de vaccination (ou de promotion de vaccins efficaces) n’atteindront pas leurs objectifs et le virus continuera à se propager », a-t-on souligné de même source.
source: dpa.news