Son élaboration fait partie de la deuxième phase du programme « Améliorer la gestion des flux migratoires » (Better migration management, BMM II) cofinancée, depuis octobre 2019, par l’UE (30 millions d’euros) et l’Allemagne (5 millions d’euros), a annoncé l’ambassadeur de l’Union européenne à Djibouti, Aidan O’Hara. S’exprimant dans un discours prononcé à l’occasion de la présentation de ce guide, l’ambassade a ajouté que le programme comporte trois volets : la gouvernance des migrations, la lutte contre les trafics et la traite, et la protection.
Pour sa part, Michael Hausler, l’ambassadeur allemand à Djibouti a déclaré que ce pays est, depuis une quinzaine d’années, « confrontée à un afflux massif de migrants majoritairement Éthiopiens, à la recherche d’un avenir meilleur dans les pays (arabes, ndlr) du golfe ». « C’est une migration principalement irrégulière », a-t-il poursuivi, précisant que ces migrants, « généralement démunis de tout (…), font face à des défis sanitaires, et sont soumis à divers abus, du fait des trafiquants qui augmentent leur vulnérabilité ». Le programme « Améliorer la gestion des flux migratoires » est déployé dans huit pays, à savoir : l’Éthiopie, le Kenya, le Soudan, la Somalie, Djibouti, l’Erythrée, l’Ouganda, le Soudan du Sud.
Source: dpa.news