Améliorer le climat des affaires et de l’investissement
Le lancement de l’Alliance intervient au moment où les économies africaines commencent à se remettre des effets de la pandémie, a-t-on fait remarquer. Outre le financement de projets, l’Alliance soutiendra les réformes visant à améliorer le climat des affaires et des investissements en Afrique et à faciliter le développement d’initiatives du secteur privé dans des secteurs verts et numériques plus durables.
Elle entend associer, outre ses membres initiateurs, des banques de développement multilatérales et bilatérales, des bailleurs bilatéraux et des banques de développement nationales africaines. Des institutions financières bancaires et non bancaires, d’autres organisations des secteurs public et privé (telles que des fondations, des organisations philanthropiques, des sociétés de capital-risque) et des prestataires de formation en matière de gestion d’entreprise et d’innovation (incubateurs, accélérateurs, universités) pourraient également rejoindre l’Alliance.
En Afrique, les petites entreprises sont considérées comme des moteurs clés de la création d’emplois, de l’innovation et de la fourniture de biens et services essentiels sur le continent. Les PME représentent 90 pour cent de toutes les entreprises et génèrent plus de la moitié des emplois dans le continent, selon la BAD. En Afrique subsaharienne, les PME représentent 38 pour cent du PIB, d’après la Banque mondiale (BM).