Le groupe qui travaille sur la nutrition en Afrique de l’Ouest et du Centre a annoncé que le nombre d’enfants de moins de cinq ans menacés de malnutrition aiguë globale (MAG) allait augmenter de 27 pour cent par rapport à 2021. Constatant que 2022 marque la cinquième année consécutive de records, le groupe appelle, dans une note commune, à adopter une nouvelle approche pour répondre urgemment aux besoins immédiats et s’attaquer aux causes profondes de la malnutrition. Parmi elles, l’on cite l’insécurité alimentaire généralisée ; les pratiques alimentaires et de soins inadéquates pour les nourrissons ; la mauvaise nutrition maternelle ; l’accès insuffisant à l’eau, à l’assainissement et aux services de santé.
La même source ajoute que 93.4 millions de dollars sont nécessaires pour prévenir l’émaciation chez les enfants et les mères enceintes et allaitantes précisant qu’il manque 56.2 millions de dollars à ce financement. Actuellement, seulement 21 pour cent d’enfants, de 6 à 23 mois, reçoivent l’alimentation nécessaire pour bien grandir. Le groupe de travail rassemble l’UNICEF, le Programme alimentaire mondial (PAM), l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et des organisations non gouvernementales dont Action contre la faim, Concern et Save the Children.
source: dpa.news