D’ici le milieu de l’année, 161 000 personnes au Yémen devraient faire face au niveau catastrophique de la Phase 5 de l’insécurité alimentaire, mesurée sur une échelle en cinq points appelée classification de phase intégrée (IPC). Au Soudan du Sud, 55 000 personnes pourraient déjà en faire l’expérience. En Somalie, 81 000 personnes sont exposées à la même situation si les pluies manquent, si les prix de nourriture continuent d’augmenter et si l’aide n’est pas renforcée. Au Soudan, au Nigéria et au Kenya, environ 4,5 millions de personnes sont déjà ou seront bientôt confrontées à la Phase 4 de l’IPC. En Éthiopie, en Somalie et au Kenya, l’allocation renforcera la réponse à la sécheresse.
Les conflits armés, la sécheresse et les turbulences économiques sont les principaux moteurs de l’insécurité alimentaire dans les pays bénéficiaires. En mars, l’indice mondial des prix alimentaires de l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a atteint son plus haut niveau depuis 1990. Le conflit en Ukraine « a aggravé encore une situation désastreuse, perturbant les marchés de l’alimentation (…) et faisant grimper le coût des importations », estime la même source. Au cours des six derniers mois, le CERF a alloué plus de 170 millions de dollars pour lutter contre l’insécurité alimentaire croissante dans ces sept pays et dans d’autres.
source: dpa.news