Il bénéficiera à plus de 260 000 personnes en situation d’insécurité alimentaire et de vulnérabilité ainsi qu’à 159 000 agriculteurs, éleveurs et pêcheurs touchés par la crise dans plusieurs régions du pays, a-t-on indiqué. En outre, le projet contribuera à améliorer la productivité et l’accès aux marchés dans les secteurs de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, a-t-on indiqué. Plus spécifiquement, il s’agit de renforcer l’adoption de modes de production climato-intelligents par les petits exploitants, et de renforcer la résilience économique, climatique et communautaire à long terme.
« L’agriculture joue un rôle clé sur le marché du travail au Cameroun et emploie près de 43 pour cent de la population active. Mais compte tenu des conditions climatiques actuelles, environ deux millions de personnes, soit neuf pour cent de la population camerounaise, vivent dans des zones frappées par la sécheresse. Cela signifie qu’environ huit pour cent de la contribution au PIB de la production agricole est compromise chaque année », explique Abdoulaye Seck, directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Cameroun.