Le FSRP vise à accroître la capacité de la sous-région à faire face à l’insécurité alimentaire à travers une approche systémique régionale, a indiqué la CEDEAO. Ce programme novateur permettra simultanément d’accroître la productivité agricole grâce à une agriculture intelligente face au climat, de promouvoir les chaînes de valeur et le commerce intra-régionaux et de renforcer les capacités régionales de gestion des risques agricoles, a-t-on précisé. Sa première phase (2022-2026) qui sera mise en œuvre par les trois organisations régionales et le Burkina Faso, le Mali, le Niger et le Togo, est dotée d’un budget de plus de 400 millions de dollars.
Une deuxième phase incluant le Tchad, le Ghana et la Sierra Leone pour un montant de 315 millions de dollars devrait être approuvée, en juillet, par la BM. Ces deux phases bénéficieront à 4,35 millions de personnes en Afrique de l’Ouest. Le programme bénéficiera également à d’autres pays de la région grâce à des effets d’entraînement. À terme, il vise à atteindre une couverture régionale complète. Outre la mise à niveau des systèmes régionaux de prévention et de gestion des crises alimentaires, les pays du FSRP et les institutions régionales travailleront ensemble pour renforcer les services d’information agricole et hydrométéorologique afin qu’ils soient plus accessibles et plus utiles aux décideurs, aux agriculteurs, aux éleveurs et aux autres acteurs des systèmes alimentaires de la région.
Ils collaboreront également au renforcement de la recherche agricole nationale et régionale et de l’environnement politique pour la gouvernance du paysage afin d’éviter, de réduire et d’inverser la dégradation des terres. Par ailleurs, le FSRP facilitera l’accroissement des échanges commerciaux à travers les principaux corridors et soutiendra le développement de chaînes de valeur stratégiques au sein des pays bénéficiaires tels qu’identifiés par eux-mêmes.
source: dpa.news