« En redonnant une seconde vie à ces coques de coco, je souhaite offrir aux Togolais des produits écoresponsables et lutter contre la pollution environnementale », déclare Maléki dans un entretien accordé à la dpa. Le Togolais a renoncé à un diplôme de formation professionnelle en maintenance informatique et en télécommunications pour vivre de sa passion. Cela va faire dix ans qu’il exerce ce métier.
Malgré les difficultés liées au fait qu’il n’arrive pas facilement à vendre ses créations auprès de la population locale, Maléki refuse d’abandonner sa passion et se contente pour l’instant d’exporter ses œuvres en Europe. « Nos consommateurs n’apprécient pas ce qui est produit localement. J’éprouve des difficultés à commercialiser mes créations ici, car elles sont jugées chères. Cela m’a poussé à me tourner vers le marché européen où mes œuvres sont appréciées à leur juste valeur », déplore-t-il.
En dépit de cette situation, il n’entend pas se résigner. Il est déterminé à continuer de vivre de sa passion, perpétuer et transmettre son savoir-faire aux jeunes artistes en herbe. Actuellement, Maléki est en quête de financement pour développer son atelier et acquérir des équipements. Son objectif est de faire connaître son art et de cultiver sa notoriété dans son pays et à l’échelle régionale.
Source: dpa. news