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Atelier d’échange sur l’insalubrité et l’éducation ce jeudi 11 août. Il est organisé pa la Coalition nationale d’appui à la réconciliation en Guinée . C’est pour mettre en place une stratégie pérenne afin de résoudre les problématiques de l’assainissement et des mécanismes pour renforcer l’éducation des enfants. Plusieurs acteurs de l’éducation, les élus locaux et activistes de la société civile ont prit part à cet atelier.
Le but de cet atelier est d’aborder les thèmes d’actualité connus de tout le monde, expliquera Hadja Aissatou sow, présidente de la CONAREG: << par exemple les problématiques de l’assainissement à conakry devenu même un danger public parce que nous voyons quand il pleut ce que les déchets font dans les quartiers comme des inondations dans les maisons, les cours, parce que les caniveaux sont bouchés. Il y a même eu des morts quelquefois; des dégâts matériels on en parle pas. L’autre thème c’est l’éducation de nos enfants devenue un autre problème. Vous avez v les examens nationaux, avec un taux très faible ,environ 17% pour le primaire, 13% pour le BEPC et 9 % pour le bac session 2021-2022, c’est quelque chose de très grave. C’est pour parler de ça que nous avons réuni différents acteurs, les enseignants, les activistes, les élus locaux. Chacun a quelque chose a dire pour la mise en place d’une stratégie pouvant améliorer le système éducatif guinéen et pour la salubrité de la ville de Conakry>>
La sensibilisation des citoyens est la prochaine étape souligne
Hadja Aissatou sow: << quand on va dans les quartiers, on verra les gens qui jettent les saletés dans les caniveaux et c’est ce qui cale quelque part et créé d’autres problèmes. Donc il faudrait qu’il ait l’esprit citoyen, que les gens cessent de faire cela, et que chacun balaie d’abord sa maison, sa cour, derrière sa cour et chercher à mettre ces ordures quelque part dans un endroit propice qui ne soit pas les fossés du quartier. Il y a aussi ce que l’Etat doit faire, parce que si tous les ménages balaient et rassemblent leurs ordures, il faudrait qu’ils aient un endroit où les déverser et de là-bas être transportés quelque part jusqu’à ce que tout se passe bien. On peut même envisager une autre source de revenus avec ces déchets là, en faire des engrais naturels. >>
Aboubacar Camara