Ces chiffres ont été fournis par le ministre ivoirien de la Promotion de la jeunesse, de l’insertion professionnelle et du service civique, Mamadou Touré. Selon le ministre, la majorité des nouveaux diplômés en Côte d’Ivoire sont confrontés à de nombreuses difficultés pour accéder aux opportunités du marché du travail, et « de nombreux autres jeunes non scolarisés, déscolarisés ou encore sortis du système éducatif sans qualifications peinent à trouver des emplois décents ».
Une « seconde chance » pour acquérir une qualification
« Cette situation impose d’offrir à ces jeunes une seconde chance pour acquérir une qualification », a-t-il poursuivi, s’exprimant lors du lancement du Pnsar. « Pour cette année académique 2022-2023, ce sont plus de 12 000 diplômés de la formation professionnelle et 26 832 jeunes déclarés admissibles au Brevet de technicien supérieur (BTS), à qui il va falloir trouver sur les douze mois à venir des opportunités des stages pour améliorer leur employabilité ou valider leurs diplômes », a ajouté le ministre.
Le Pnsar bénéficiera à des jeunes dont l’âge est compris entre 18 et 40 ans, a rapporté la télévision publique ivoirienne (RTI). Sur la période entre 2021 et 2025, la demande potentielle d’insertion professionnelle est estimée à plus de 2 millions 300 000 opportunités à mobiliser, d’après ce média.
Source: dpa.news