Les 20 000 hectares en question ont été réhabilités grâce à la mise en place de cordons pierreux, qui protègent la terre en cas d’événements de fortes pluies, augmentent l’infiltration de l’eau et par conséquent améliorent la disponibilité de l’eau pour les cultures semées, a indiqué l’ambassade allemande, ajoutant qu’ils aident à éviter des poches de sécheresse pendant l’hivernage.
Adaptation au changement climatique
Le changement climatique va provoquer plus d’événements de fortes pluies et périodes de sécheresse pendant l’hivernage, donc l’activité aide à l’adaptation au changement climatique, a-t-on souligné.
L’agriculture au Burkina Faso occupe environ 86 pour cent de la population active et offre un potentiel important pour le développement économique et la réduction de la pauvreté des populations rurales, selon la GIZ. Cependant, elle est confrontée à la dégradation accélérée des ressources naturelles, notamment la terre, spécifiquement dans les Hauts-Bassins, une région située à l’Ouest du pays.
« Un monde sans faim »
En effet, la pression anthropique conjuguée aux effets néfastes des changements climatiques sur les sols compromettent fortement la productivité et les productions agro-sylvo-pastorales. La dégradation des terres met en péril toute l’économie basée sur le secteur agricole et partant, la stabilité sociopolitique du pays. Mandaté par le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du développement (BMZ), le ProSol a pour objectif de mettre à large échelle des approches durables de protection et de réhabilitation des sols dans les Hauts-Bassins.
Ce projet fait partie de l’initiative spéciale allemande « Un monde sans faim » (EWOH), lancée en 2014 par le BMZ. Depuis son lancement, l’EWOH a permis la réalisation, dans différents pays, de plus de 300 projets ciblant les causes structurelles de la faim et de la pauvreté, en particulier dans les zones rurales.
Source: dpa.news