Une stratégie comportant plusieurs volets a été mise en place, dont le renforcement des capacités techniques du personnel de la division provinciale de la santé, des agents administratifs, des utilisateurs des services de santé et des prestataires des services concernés, a-t-ton ajouté. « Sans dénonciation, les présumés auteurs continueront à courir, tout en augmentant ainsi le chiffre noir des cas et alimentant l’impunité », a noté le coordonnateur en matière de violences basées sur le genre (VBG) à l’UNFPA, Didier Yangissa.
Il s’agit de lutter contre l’exploitation, l’abus et le harcèlement sexuel qui constituent « un problème de santé publique » touchant tout le pays et entrainant des conséquences néfastes en raison de la discrimination et la stigmatisation des victimes, a-t-il expliqué. Ce projet est soutenu par le fonds de la Banque mondiale qui a permis à l’UNFPA de financer Caritas, l’Organisation humanitaire catholique, pour sa mise en œuvre dans ces provinces. Pratiquées en armes de guerre en RDC, les violences sexuelles ont augmenté, en 2020 par rapport à 2019, de 68 pour cent dans le Kasaï Oriental et de 87 pour cent dans le Kasaï Central, selon des chiffres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Source: dpa.news