Ces fumoirs ont été financés par le projet de l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI) soutenu par le Fonds de l’environnement mondial (FEM), a indiqué la FAO. Lors de la remise des installations au ministère gambien de la Pêche, le représentant national adjoint de la FAO chargé des programmes, Mustapha Ceesay, a déclaré que « les fumoirs, s’ils sont utilisés de manière optimale, généreraient davantage de revenus ».
De son côté, le représentant du ministère de la Pêche, Omar Gibba, a expliqué que la nouvelle technologie de ces fours permettrait « d’améliorer la qualité des produits de la pêche et de réduire les coûts » pour les bénéficiaires. Les nouveaux équipements fonctionnent grâce au procédé FTT, fondé sur une technologie « économique et conviviale, pour remplacer le fumage traditionnel du poisson, vieux et dangereux », a expliqué la FAO.
Cette technique est née de la collaboration entre la FAO et l’institut de formation CNFTPA du Sénégal. Elle permet d’utiliser moins de charbon pour le fumage des aliments et réduit la pénibilité du travail des femmes poissonnières avec une moindre exposition à la fumée et à la chaleur. Testé et validé tout d’abord au Sénégal, le FTT a été expérimenté ensuite par des opérateurs de pêche dans d’autres pays africains comme le Togo, la Côte d’Ivoire, la Tanzanie, et récemment au Ghana.
Source:dpa.news