Elle se donne pour objectif de déboucher sur de nouveaux engagements et des initiatives concrètes sur « la progression des connaissances et la promotion de la coopération scientifique sur les écosystèmes forestiers », « la promotion de chaînes de valeur durables dans le secteur forestier », et « le développement de sources de financement innovantes notamment en explorant les solutions de conservation de la biodiversité fondées sur le marché », a-t-on ajouté. L’One Forest Summit sera aussi l’occasion de « valoriser le rôle crucial des forêts africaines, méconnu du grand public », a-t-on souligné.
Pourquoi un Sommet au Gabon ?
Le Gabon, pays dont le territoire est recouvert à 88 pour cent par la forêt équatoriale, l’un des deux principaux poumons verts de la planète, est en première ligne dans la lutte contre le réchauffement climatique. Se préparant depuis plus d’une décennie à l’après-pétrole, le Gabon a adopté un modèle économique alliant développement industriel et gestion durable de ses ressources naturelles, comme le montre l’exploitation du bois dont le Gabon est l’un des principaux producteurs mondiaux.
Les grands bassins forestiers tropicaux jouent un rôle majeur dans la régulation du climat en séquestrant d’immenses volumes de dioxyde de carbone (CO2), le gaz à effet de serre responsable du réchauffement climatique planétaire. Ils abritent par ailleurs une faune et une flore exceptionnelles. En agissant comme tampons entre les sociétés humaines et les cycles microbiens des espaces sauvages, les trois bassins forestiers jouent un rôle clé pour prévenir l’apparition de nouvelles épidémies.
Leur protection constitue un enjeu mondial. Après les océans, les forêts de la planète constituent le deuxième plus grand puits de carbone au monde : elles absorbent une quantité nette de 7,6 milliards de tonnes de CO2 par an, selon les estimations du Global Forest Watch
Source: dpa.news