Il s’agit de « transformer les passions en métiers », a lancé la ministre djiboutienne de la Jeunesse et de la Culture, Hibo Moumin Assoweh, lors de la cérémonie de lancement dans la capitale Djibouti. C’est un secteur qui demande des formations académiques en arts et qui justifie le projet de l’Institut Djiboutien des Arts et de la Cinématographie (IDAC) « que nous menons et qui grâce au partenariat avec le Maroc pourra se concrétiser très bientôt », a-t-elle dit. C’est d’ailleurs, a ajouté la même source, le premier fruit d’un « travail acharné » d’une année grâce aux formations master class des jeunes en écriture de scénario, réalisation et montage ainsi que tous les procédés de post production, que le festival du film a pu voir le jour.
« L’objectif sera maintenant de pérenniser cet événement dans le temps et de le hisser au plus haut niveau de la sphère nationale et continentale, en produisant toujours plus et toujours mieux », a déclaré la ministre. L’IDAC, créé par décret en mars 2021, a pour mission d’offrir une gamme de formations diplômantes destinées à l’exercice des métiers d’arts et de cinématographique. Il contribue au développement des différents répertoires artistiques et culturels Djiboutiens et sera chargé de réguler le paysage du cinéma.
Source: dpa.news