« Nous devons nous serrer les coudes pour que chaque Africain ait accès à des interventions antipaludiques vitales », a-t-il ajouté. Le Rapport impute la stagnation de la lutte contre le paludisme à l’insuffisance des « ressources existantes et promises » qui ne suffiront pas à financer entièrement les programmes de lutte et pour atteindre l’objectif de 2030. L’ALMA explique cette stagnation également par la résistance accrue du parasite aux antipaludiques et par sa mutation qui rend sa détection difficile par les tests de diagnostic rapide, ainsi que par la résistance des moustiques porteurs aux insecticides.
Le Rapport salue par ailleurs les efforts des États africains à inaugurer la campagne « Zéro Palu ! Je m’engage » et à établir des conseils et fonds pour l’élimination du paludisme. En effet, malgré l’impact du Covid-19, la mortalité imputable au paludisme a diminué de 3,4 pour cent. En 2021, l’Afrique restait le continent le plus affecté par le fléau. Sur l’ensemble du monde, le continent a enregistré 96 pour cent des cas et 98 pour cent de décès dont près de 77 pour cent sont des enfants de moins de cinq ans.