Cet appel a été lancé au cours d’un événement parallèle sur la nutrition, tenu lors de la 36e session ordinaire de l’Assemblée de l’UA, à Addis-Abeba en février. L’événement a été co-organisé par le Royaume du Lesotho, la Commission de l’UA et la Banque africaine de développement (BAD).
« Il est inacceptable que nous restions silencieux et indifférents alors que 60 pour cent de la population de notre continent est touchée par une insécurité alimentaire modérée ou sévère », a déclaré le premier ministre du Royaume du Lesotho, Samuel Ntsokoane Matekane.
Cet événement a servi « de signal d’alarme » pour les nations africaines, a indiqué la BAD, afin qu’elles renforcent leur volonté politique d’atteindre les objectifs de nutrition de 2025, ainsi que leur volonté d’investir pour relever les défis imminents de la malnutrition.
En 2012, l’Assemblée mondiale de la santé, l’organe décisionnel suprême de l’OMS, a adopté un plan pour la réalisation des objectifs de nutrition chez la mère, le nourrisson et le jeune enfant fixant une série de six cibles mondiales de nutrition à atteindre d’ici 2025.
Le Rapport 2022 sur « l’état de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde » de la FAO indique que la faim a « encore gagné du terrain dans le monde » en 2021, d’autant plus en Afrique. Environ une personne sur cinq a été confrontée à la faim sur le continent en 2020, soit plus du double que dans toute autre région.
Source: dpa.news