Lancé par la DGSN en partenariat avec la société Meta, propriétaire de Facebook, Instagram et WhatsApp, le dispositif est semblable au mécanisme américain « Amber Alert » qui permet de diffuser et de généraliser les alertes de recherche d’enfants disparus dans des zones géographiques précises.
Il s’agit de l’un « des piliers fondamentaux de la stratégie sécuritaire qui repose sur la répression de la criminalité et aussi la prévention dans une démarche sécuritaire participative et moderniste », a souligné le directeur de la sécurité publique, Haïl Zitouni. Il a indiqué que des sessions de formation ont été organisées au profit des officiers de la police judiciaire chargés du traitement des disparitions et axées principalement sur les aspects juridique, professionnel, technique et des droits de l’homme.
De son côté, la représentante de la société Meta, Shaden Khallaf, a noté lors de la cérémonie de lancement, organisée à l’Institut Royal de Police à Kénitra, que ce dispositif, tout en facilitant la recherche des enfants disparus, garantissait la protection des données personnelles des utilisateurs.
En août dernier, à l’occasion de la journée internationale des personnes disparues, un rapport publié par le Comité international de la Croix rouge alerte que plus de 25 000 mineurs sont portés disparus sur la totalité du continent. Ce chiffre représente 40 pour cent des 64 000 cas de personnes disparues en Afrique.
Source: dpa .news