Ce document a été adopté lors d’une conférence régionale organisée, les 25 et 26 avril à Freetown, la capitale de la Sierra Leone, avec l’appui de l’Initiative africaine de programmation et de recherche pour mettre fin à l’esclavage (APRIES) et de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), a indiqué la Commission de la CEDEAO.
Placée sous le thème : « Tracer une voie à suivre pour une coopération plus approfondie au sein de la CEDEAO pour mettre fin à la traite des êtres humains », la conférence s’est déroulée en présence des ministres en charge de la lutte contre la traite des êtres humains des 15 États membres de la CEDEAO outre la Mauritanie.
La rencontre a porté sur « les nouvelles tendances en matière de traite des enfants et identification de solutions robustes », « la traite cybernétique et outils pour renforcer les réponses des parties prenantes », et « le rôle des données dans le renforcement de la riposte à la traite des personnes », entre autres.
La feuille de route sera intégrée et mise en œuvre en tant que composante du Plan d’action de la CEDEAO relatif à la lutte contre la traite des êtres humains, en particulier des femmes et des enfants.
Selon le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme (HCDH), la traite des êtres humains (ou traite des personnes) désigne généralement le processus par lequel des personnes sont placées ou maintenues en situation d’exploitation à des fins économiques.
Ces personnes peuvent être victimes de la traite au sein d’un pays, ou à l’échelle internationale pour diverses fins, y compris le travail forcé et l’exploitation au travail dans des usines, des fermes et chez des particuliers. S’y ajoutent consécutivement l’exploitation sexuelle, le mariage forcé et le prélèvement d’organes, précise l’agence onusienne spécialisée. Ce crime transnational « frappe le continent africain depuis bien longtemps », d’après l’Union africaine (UA).
Source: dpa.news