L’équipe de médecins était dirigée par le professeur Jean-Marc Régimbeau de France qui a déclaré lors d’un point presse que cette intervention était « une chirurgie spécialisée du foie qui nécessite des compétences et des moyens spécifiques ».
Ce domaine spécifique et pointu requiert un plateau performant et un savoir-faire aiguisé d’une équipe pluridisciplinaire alliant particulièrement chirurgiens, gastro-entérologues, radiologues, anesthésistes, médecins réanimateurs, oncologues et pathologues.
Les patients rwandais qui avaient besoin de tels soins étaient transférés à l’étranger. « Ces soins pouvaient coûter jusqu’à cent millions de francs rwandais en dehors du Rwanda » (environ 89 000 dollars), a indiqué un porte-parole de l’hôpital militaire de Kigali.
En plus de nombreux avantages en termes d’accès à des services médicaux spécialisés et d’économies, a-t-il ajouté, les médecins locaux qui travaillent avec l’équipe en visite bénéficient également de l’expérience et de l’expertise de leurs collègues étrangers.
Le professeur Jean-Marc Régimbeau, également chef de service de chirurgie digestive au CHU d’Amiens, a rencontré le ministre d’État rwandais au ministère de la Santé, Yvan Butera, pour discuter de la mise en place d’un programme de chirurgie hépato-biliaire et pancréatique au Rwanda.
En avril, le ministère rwandais de la Santé a confirmé que des efforts étaient en cours pour améliorer l’infrastructure et les équipements de l’hôpital King Faisal, à Kigali, afin de renforcer sa capacité à effectuer des transplantations rénales.
Cette annonce faisait suite à l’adoption d’une loi, publiée en mars, réglementant l’utilisation des organes, des tissus, des cellules et des produits du corps humain à des fins thérapeutiques, éducatives et scientifiques.
Source: dpa.news