Le projet vise à appuyer le Burundi dans trois domaines, à savoir la consolidation des ressources humaines en santé, le renforcement des capacités de veille épidémiologique et le soutien du secteur de la transfusion sanguine, a indiqué l’AFD.
Ce projet, de trois ans, est mené par la Croix-Rouge française et la Croix-Rouge burundaise, en partenariat avec la Fondation Mérieux et Amref Health Africa, une ONG africaine leader en santé publique, fondée au Kenya en 1957.
Plus de 700 étudiants de l’Institut national de santé publique, 175 agents de santé communautaires et 500 relais communautaires bénéficieront de formations, et un appui sera apporté au personnel de santé des provinces de Ngozi, Muramvya et Bujumbura.
Le projet renforcera également les capacités de veille épidémiologique du Laboratoire national de santé publique à travers des formations, de nouveaux équipements et la réhabilitation de locaux, a-t-on ajouté.
Il permettra aussi d’appuyer le secteur de la transfusion sanguine via l’optimisation des collectes, de la gestion du sang et de la production de produits sanguins labiles en collaboration avec le Centre national de transfusion sanguine.
Le Burundi disposait en 2020 de 0,1 médecin pour 1000 habitants contre 0,2 en moyenne pour l’Afrique subsaharienne. Concernant la densité du personnel de santé (médecins, infirmiers et sage-femmes), elle est de 0,7 pour 1000 habitants. L’OMS a établi un seuil de densité à 4,45 pour parvenir à la couverture sanitaire universelle.
Quatre pays subsahariens, Maurice, la Namibie, les Seychelles et l’Afrique du Sud, ont dépassé le ratio personnel de santé/population de l’OMS, selon une étude de 2022.
Source: dpa.news