Fruit de la fusion de deux projets mandatés et financés par ce ministère, le programme en question est mis en œuvre par l’agence allemande de coopération internationale (GIZ). Il s’agit de « WIDU.africa », un projet en faveur de la promotion de l’entrepreneuriat et la création d’emplois, déployé dans six pays africains, et de « WoMENA », un projet de promotion de la participation politique et économique des femmes, implémenté dans six pays de la région MENA (Égypte, Jordanie, Liban, Palestine, Tunisie, Maroc).
Les entrepreneures tunisiennes qui profiteront de l’appui financier et technique allemand seront sélectionnées à l’issue d’un appel à propositions, a indiqué la GIZ. Un accent particulier sera mis sur le soutien aux femmes entrepreneures dans les zones rurales du pays, ainsi que dans des secteurs traditionnellement dominés par les hommes, a-t-on fait remarquer.
Le projet WIDU.africa accorde des subventions pour orienter des transferts de fonds de la diaspora africaine en Europe vers le financement de micros et petites entreprises créés par leurs parents et proches dans les pays africains concernés par le projet. Il fournit aussi un accompagnement technique et garantit d’utiliser efficacement l’argent de la diaspora pour libérer le potentiel économique et social des petites entreprises africaines.
En Afrique, les fonds transférés par la diaspora en Europe constituent une bouée de sauvetage solide et vitale pour des dizaines de millions de familles et dépassent de loin l’aide officielle au développement du continent africain. Chaque année, cette diaspora transfert 23 milliards de dollars en faveur de leurs familles et amies en Afrique, a-t-on lu sur le site web du projet WIDU.africa. Cependant, la majorité de cet argent est utilisée pour les besoins quotidiens et seule une petite partie est directement investie dans les entreprises, a-t-on constaté.
Source: dpa.news