Impulsé en 2021, le projet vise à doter les populations, les administrations et les entreprises publiques et privées d’une adresse géolocalisable. Il s’inscrit dans la stratégie Sénégal Numérique 2025, « une administration numérique au service du citoyen et des entreprises ».
L’adressage numérique permet, entre autres, de guider rapidement les secours, de faciliter les activités postales, d’identifier les équipements urbains, de localiser les pannes des réseaux d’eau, d’électricité, de téléphone ou de recouvrer les impôts.
Le ministère de la Communication prévoit de fournir des outils de géolocalisation de dernière génération pour soutenir cette démarche. L’adressage constitue « une infrastructure essentielle qui requiert une organisation d’ordre technique et juridique », a souligné le ministère.
L’adressage est devenu, en quelques années seulement, « une question d’intérêt général, avec la généralisation des services de géolocalisation », a affirmé la secrétaire générale du ministère de la Communication, Fatou Bintou Ndiaye Sall, en présidant l’atelier. « Dans un pays comme le nôtre, où le commerce occupe 50 pour cent des activités génératrices de revenus, la réussite de ce projet va accélérer la modernisation de l’activité commerciale », a-t-elle assuré.
Les services du cadastre, de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie, ceux du secteur postal aussi, exploitent séparément des informations relatives à la localisation des lieux et des personnes, a-t-on rappelé. L’adressage numérique permettra à ces entités de mutualiser leurs informations.
Le projet est mis en œuvre par le ministère de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique en collaboration avec le ministère des Collectivités territoriales, du Développement et de l’Aménagement du territoire.
Source: dpa.news