Organisée avec le soutien de l’Union européenne (UE), la formation vise à optimiser une approche multisectorielle de prise en charge psychologique et judiciaire des victimes et témoins des VBG, a indiqué un responsable du bureau tchadien du HCR.
Au Tchad, 35 pour cent des femmes « non célibataires », âgées entre 15 et 45 ans, sont victimes d’actes de violences physiques, émotionnelles ou sexuelles, causées par les maris ou partenaires, selon des chiffres relayés par le même responsable. Dans les milieux professionnels et politiques, 49 pour cent des femmes ont été blessées à la suite d’actes de violences conjugales, physiques ou sexuelles, a-t-il ajouté, cité par l’agence tchadienne de presse et d’édition (ATPE).
L’instabilité dans la région du Sahel contribue à exacerber la vulnérabilité des femmes et des filles. Les rapports sur la violence sexuelle et sexiste indiquent que la violence comprend des abus et une exploitation généralisés, la traite, les mariages forcés et les mariages d’enfants, les grossesses non désirées, et une augmentation des viols et autres formes de violence sexuelle en raison de la persistance des conflits, de la violence et de l’insécurité.
Source: dpa.news