Le Ghana lance la seconde phase de transformation de son agriculture
Cette transformation vise à moderniser l’agriculture, améliorer la production, atteindre la sécurité alimentaire et garantir la rentabilité pour les agriculteurs.
Le Ghana a lancé la deuxième phase du programme « Planting for Food and Jobs » (PFJ) visant à transformer et à moderniser l’agriculture ghanéenne par le développement d’une chaîne de valeur de produits de base sélectionnés.
Le PFJ (Planter pour l’alimentation et l’emploi), un programme quinquennal, s’appuiera sur le « succès » du PFJ initial, lancé en 2017, et sur la « participation active » du secteur privé, a annoncé la Présidence ghanéenne.
Le programme renforcera les liens entre les acteurs le long de onze chaînes de valeur de produits agricoles sélectionnés, classés dans quatre catégories, à savoir les céréales, les racines et tubercules, les légumes et la volaille.
« L’impact du programme devrait se faire sentir dans la création d’emplois, avec quelque 1,2 million d’agriculteurs inscrits au cours de la première année. Au cours des quatre années suivantes, le programme devrait enregistrer une moyenne annuelle de 210 000 nouveaux emplois liés à l’agriculture », a-t-on précisé.
Cette seconde phase s’accompagnera de mesures qui englobent un système de crédit permettant aux agriculteurs d’avoir accès à des intrants ainsi qu’à des infrastructures de stockage et à une plate-forme logistique pour améliorer la distribution des produits et réduire les pertes post-récolte.
D’autres mesures seront prises afin d’améliorer l’accès des agriculteurs aux marchés et garantir des prix équitables pour leurs récoltes. Une plateforme numérisée sera mise en place pour la gestion, le suivi et la coordination afin d’améliorer l’efficacité du programme.
Revenant sur la première phase du PFJ, la présidence ghanéenne a rappelé qu’elle avait « favorisé un paysage relativement stable en matière de sécurité alimentaire ». En outre, le taux de croissance de l’agriculture est passé de 2,7 pour cent en 2016 à une moyenne de 6,3 pour cent entre 2017 et 2021.
Source : dpa.news