Togo : Une plateforme pour la détection précoce des maladies
Cette plateforme permettrait de mieux anticiper les risques de santé issus du monde humain, animal et environnemental à l’échelle nationale, régionale et mondiale.
Situé en Afrique de l’Ouest, une région confrontée à des épidémies nouvelles et récurrentes de maladies infectieuses d’origine zoonotique (transmises de l’animal à l’homme) et environnementale, le Togo a mis en place une plateforme de coordination pour la détection précoce de ces maladies.
Baptisée « Une seule santé » (« One Health »), cette plateforme permettra de mieux comprendre et de mieux anticiper les risques de santé issus du monde humain, animal et environnemental à l’échelle nationale, régionale et mondiale, a indiqué le ministère togolais de la Santé.
Il s’agit, a-t-on ajouté, de favoriser la détection précoce des maladies infectieuses ainsi qu’une riposte plus efficace aux épidémies via l’harmonisation des politiques et l’opérationnalisation des procédures standards aux niveaux national et régional.
Composée d’un conseil de veille, d’un secrétariat permanent, de points focaux, de groupes thématiques, de comités régionaux et des comités préfectoraux, la plateforme devrait garantir la mobilisation des partenaires et des diverses parties prenantes pour accroître la préparation des systèmes de santé publique, animale, environnementale et humaine.
Le concept « One Health », mis en avant depuis le début des années 2000, prend en considération les liens étroits entre la santé humaine, celle des animaux et l’état écologique global afin de mieux affronter les maladies émergentes à risque pandémique, selon One-ASPIRE, un programme panafricain de recherches scientifiques et de renforcement de capacités sur l’approche « Une seule santé ».
La mise en œuvre de cette approche en Afrique devrait renforcer la prévention, la détection et la réponse aux menaces pour la santé publique posées par les agents pathogènes à haut risque telles que les épidémies d’Ébola en Afrique de l’Ouest, la pandémie de Covid-19 et l’épidémie de Marburg en Guinée équatoriale.
Source : dpa.news